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Bongo drum

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Caractéristiques du bongo drum

  • Classification : instrument de percussion
  • Pays d’origine : Cuba
  • Matériaux : bouleau, hêtre ou chêne pour les fûts ; bois ou métal pour la pièce de liaison des fûts ; peau de vache pour les membranes ; acier ou aluminium pour les cerclages et les tirants ; laiton pour les vis d’accordage
  • Tessiture :
  • Genre de musique : musique latine, jazz
  • Musiciens célèbres : Chano Pozo (07/01/1915 – 02/12/1948) ; Armando Peraza (30/05/1924 – 14/04/2014) ; Manny Oquendo (01/01/1931 – 25/03/2009) ; Roberto Roena (16/01/1940 – 23/09/2021)
  • Chanson emblématique :

Tout savoir sur le bongo drum : sa description, son histoire, sa place dans la culture, son fonctionnement, son entretien, son apprentissage et son achat

Le bongo drum est un instrument de percussion membranophone qui permet d’entretenir le rythme dans la musique latine. Il peut aussi être désigné sous l’appellation « bongo » ou bongó, en espagnol. Des artistes de Cuba et des Caraïbes travaillent activement dans le but de le promouvoir à l’échelle mondiale. Ce tambour est aussi proposé aux apprentis dans des écoles de formation en percussions cubaines en Europe et en Amérique.

Description du bongo drum

Le bongo drum est constitué de deux percussions appariées. Les fûts ont la même hauteur, à savoir 20 cm environ. Néanmoins, ils ont des diamètres différents. Les ratios en centimètre pour le tambour femelle, appelé « hembra », et le tambour mâle, nommé « macho », sont généralement de 18/13, 20/15, 25/20, 30/25. Les versions modernes de cet instrument présentent d’autres dimensions.

Chaque ouverture supérieure des fûts est recouverte d’une membrane. La partie inférieure de ces caisses de résonance est laissée vide.

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Origines et histoire du bongo drum

Le bongo drum est une percussion d’origine cubaine. Des historiens soutiennent que cet instrument membranophone a été inventé par des esclaves noirs affranchis en 1886. La plupart d’entre eux n’avaient pas pu rentrer chez eux après leur libération. Ils devaient alors résider dans ce pays et s’y adapter.

Cette paire de tambours est inspirée des percussions utilisées en Afrique. Les affranchis ont repris des rythmes typiques de la musique bantoue dans leurs jeux. Ils ont aussi interprété des chants caractéristiques des rites Abakuá.

Ainsi, cet instrument de musique est apparu à l’est de Cuba au XXIe siècle. Au début, il a été notamment utilisé dans des genres musicaux comme le changüí et le son. Il a gagné progressivement en popularité et a séduit des musiciens de l’ouest du pays au XXe siècle.

Le bongo drum et la culture

Le bongo drum occupe une place prépondérante dans la musique latine. Depuis 1920, il est mis en avant dans les Caraïbes par des groupes musicaux comme Sexteto Habanero, Sexteto Boloña et Septeto Nacional.

Cette paire de tambours est utilisée dans différents types de musiques à Cuba. Il sert à maintenir le rythme dans la salsa, le boléro, la bachata, etc.

Des musiciens caribéens ont fait connaître cette percussion dans le monde. Le percussionniste et compositeur cubain, Chano Pozo l’a, par exemple, intégré dans le jazz. L’artiste américain, Manny Oquendo, a fait connaître les sonorités de ses bongo drums aux mélomanes aux États-Unis. Le percussionniste portoricain, Roberto Roena, l’a vulgarisé à travers la salsa. Cet artiste est aussi l’un des pionniers de la musique disco, apparue en Amérique dans les années soixante-dix.

Désormais, le bongo connaît une certaine réputation à l’échelle mondiale, surtout quand il est question de musique latine.

En décembre 2003, au Japon, le concepteur de consoles et de jeux vidéo Nintendo conçoit le bongo DK. Il s’agit d’un contrôleur de jeux vidéo qui revêt la forme du bongo drum de Cuba. Ce dispositif se branche sur une console adaptée. Le déclenchement d’actions dans le jeu se fait en frappant ou en pressant les tambours. Ce contrôleur est compatible avec les différentes versions et évolutions du jeu vidéo « Donkey Konga ».

Des écoles de percussions cubaines ouvrent un peu partout dans le monde pour initier les jeunes générations à cet instrument.

Fonctionnement du bongo drum

Les fabricants veillent à la qualité de la conception des bongo drums afin de garantir de bonnes performances musicales. Il revient ensuite aux percussionnistes de développer leurs techniques afin de produire des sons et des rythmes agréables.

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Fabrication : comment c’est fait ?

À l’origine, les fûts du bongo ont été élaborés dans un tronc de bouleau, de chêne ou de hêtre. De nos jours, des fabricants se servent de lattes de bois pour cette opération en veillant à la qualité des assemblages. Il est aussi d’usage de concevoir ces caisses de résonance avec des fibres de verre.

Les fûts sont assemblés par une pièce de liaison qui peut être en bois ou en métal. Au départ, cet appariement a été fait avec une bande de tissu attachée.

Les membranes couvrant chaque fût des deux tambours sont en peau de vache. Les versions modernes sont conçues avec des matières synthétiques pour des sonorités claires et pour en faciliter l’entretien.

Les cerclages pour les membranes sont traditionnellement en bois. Néanmoins, les fabricants privilégient désormais l’acier ou l’aluminium pour la praticité et la durabilité.

Chaque revêtement est maintenu par des tirants en acier inoxydable. Ceux-ci sont fixés sur leurs fûts respectifs par des vis en laiton. Ces écrous servent également pour l’accordage.

Comment en jouer ?

Le bongo drum se joue en position assise, un tambour placé sur chaque genou. La hembra, de plus grande dimension, est positionnée à droite. Si vous êtes gaucher, vous pouvez inverser cette configuration. Cet instrument peut également être installé sur un support adéquat et placé devant soi.

Les bongos sont frappés avec les bouts ou la surface des doigts. Vous pouvez également utiliser la paume ou le talon des mains. Ces manœuvres doivent être exécutées selon des rythmes précis. Au sein d’un orchestre, il est indispensable de tenir compte des sonorités d’autres instruments comme la conga, le maraca, etc.

Notation musicale : comment la musique est-elle conservée ?

Les percussionnistes de Cuba se basent sur les rythmes pour jouer du bongo drum. Leurs connaissances des caractéristiques et des particularités de la musique latine les aident beaucoup dans l’utilisation de cette percussion.

Les notations musicales pour cette paire de tambours sont écrites par les percussionnistes confirmés. Ces documents sont indispensables quand il s’agit de l’utiliser dans d’autres styles musicaux comme le jazz. Ils sont surtout nécessaires aux apprentis dans des écoles de formation en percussions latines.

Réglage et entretien du bongo drum

Dans la fabrication traditionnelle, chaque membrane du bongo drum est fixée par un cerclage, puis par des cordes. Auparavant, il a fallu chauffer les revêtements avec une flamme de bougie pour accorder l’instrument avant un spectacle.

La mise en place des systèmes de tirants et de vis pour le maintien des membranes a été effectuée entre 1940 et 1944. Le but principal est de faciliter l’accordage de cette paire de tambours.

Désormais, le réglage se fait en serrant ou en desserrant les vis disponibles à la base des tirants de chaque membrane. Dans ce processus, il faut noter que la hembra génère un son grave. Le macho produit plutôt une sonorité aiguë.

Pour prolonger la durabilité d’un bongo drum, il est conseillé de le ranger dans un endroit sec. Il est aussi recommandé de ne pas le placer à proximité d’une source de chaleur intense pouvant l’altérer.

Un bongo en fibres de verre et à membranes synthétiques se nettoie avec un chiffon humide. Pour un modèle en bois et avec des membranes en peau d’animal, les fûts peuvent être peints pour entretenir leur éclat. L’application régulière d’une légère couche d’huile d’amande douce sur les membranes permet de les protéger des craquements.

Apprentissage du bongo drum

Pour apprendre à jouer du bongo drum, le mieux est de s’inscrire dans une école de formation en percussions latines. Vous bénéficierez ainsi d’un cours complet et d’un encadrement rigoureux en vue de la maîtrise de cet instrument.

Pendant les cours, le formateur vous montrera les bonnes techniques pour maintenir cet instrument à percussion. Il vous enseignera aussi les principes de l’accordage afin d’obtenir les meilleures sonorités. Des notions de solfège seront alors proposées selon vos connaissances relatives aux notes et à la musique.

Le coach vous indiquera les différentes techniques de frappes à adopter avec les mains. Il vous initiera aussi aux spécificités rythmiques de ce type de percussion selon les styles musicaux à interpréter. Généralement, les temps forts sont assurés par des frappes sur le tambour mâle. Le modèle femelle permet plutôt de jouer les temps faibles.

Des notations musicales seront proposées afin de vous aider à évoluer efficacement. Ces types de documents relatifs à des morceaux musicaux choisis facilitent votre apprentissage des rythmiques du bongo drum.

Après avoir acquis une bonne maîtrise de cet instrument, vous pouvez vous essayer aux improvisations. Dans ce cas précis, son usage ne se limite plus à la musique latine. Il est tout à fait possible de l’employer dans des styles musicaux comme la pop, la world music, etc. Le plus important est de faire valoir votre créativité afin de produire des mélodies harmonieuses.

Achat d’un bongo drum

La marketplace de France Minéraux propose divers modèles de bongo drums. Vous pouvez y trouver des paires de tambours en bois, en fibres de verre ou dans d’autres matériaux. Les membranes peuvent être en peau d’animal ou en matières synthétiques.

La meilleure façon de trouver le bongo qui vous correspond est de lire au préalable le descriptif de chaque modèle. Ainsi, vous en savez plus sur ses dimensions, ses matériaux de fabrication, son esthétique et aussi son prix.

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