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Bianzhong

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Caractéristiques du Bianzhong

  • Classification : instrument de percussion
  • Pays d’origine : Chine
  • Matériaux : bronze
  • Tessiture : cinq octaves
  • Genre de musique : musique traditionnelle chinoise
  • Musiciens célèbres :
  • Chanson emblématique :

Tout savoir sur le bianzhong : ses caractéristiques, son historique, sa place dans la culture, sa structure, son entretien, son apprentissage et ses critères d’achat

Le bianzhong, également connu sous le nom de « cloches chinoises », se compose d’un ensemble de cloches en bronze suspendues à un cadre en bois. Il produit une mélodie distinctive lorsqu’il est frappé avec un maillet. Cet instrument, ancré dans la tradition musicale chinoise, trouve son origine dans les rituels anciens et la musique de cour.

Les particularités du bianzhong

Le bianzhong, ou carillon chinois, figure parmi les instruments de musique emblématiques de la musique chinoise. Il est composé d’un ensemble de cloches en bronze. Celles-ci sont harmonieusement accordées et suspendues à un cadre en bois élaboré. Chaque cloche, de taille et de poids variables, est méticuleusement ajustée pour produire une gamme de notes musicales précises. Lorsqu’elles sont frappées avec précision à l’aide de maillets recouverts de feutre ou de bambou, ces cloches émettent des sonorités cristallines.

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La structure du bianzhong

Tous les ensembles de bianzhong sont attachés à un cadre en bois, mais les méthodes de suspension peuvent varier. Traditionnellement, les carillons sont accrochés selon un angle diagonal à l’aide d’une poignée allongée, avec un petit anneau à sa base. Certains sont pendus verticalement par une boucle, bien que cela soit moins fréquent.

Variété de tailles et de décors

La taille du bianzhong varie de 15 à 40 cm, bien que des exemplaires plus petits et plus grands existent également. Chaque cloche est ornée de décorations élaborées, telles que des nervures rectangulaires surélevées et des motifs en forme de griffes ou de cornes. Ces caractéristiques offrent une esthétique distinctive à chaque élément de l’ensemble.

Les origines et l’histoire du bianzhong

Les origines des cloches chinoises remontent à la dynastie Zhou (1046-256 avant notre ère). Il s’agit de la période où l’organisation des cloches zhong en bianzhong (zhong arrangé) a pris forme. À cette époque, il était composé de carillons individuels, pouvant aller de 13 à 64 unités, chacun étant capable de produire deux hauteurs distinctes. Ils étaient suspendus obliquement ou verticalement, symbolisant le prestige et la richesse des classes supérieures de la société chinoise ancienne.

Évolution sous les dynasties Qin et Tang

Sous les dynasties Qin et Tang (221 avant Jésus-Christ – 907), le bianzhong a connu des changements significatifs. Sa taille a été réduite pour former des ensembles de 14, 16 et 24 cloches. Chacune d’elles était accordée pour produire une seule hauteur, suivant une gamme de sept notes ou de douze demi-tons.

Standardisation et pérennité

À la fin de la dynastie Song (960-1279), la construction de l’instrument ainsi que ses techniques d’exécution rituelle ont été standardisées par les musiciens. Les ensembles typiques de cette époque comprenaient 16 cloches suspendues verticalement sur un cadre à deux niveaux. Cette configuration est restée inchangée depuis la dynastie Qing (1644-1911) jusqu’à nos jours.

Renaissance moderne

Après la redécouverte du bianzhong de la dynastie Zhou par les archéologues en 1978, cet instrument a connu une revitalisation, notamment dans son interprétation et sa construction. Des ensembles de performances historiques modernes, comme le Hubei Song and Dance Ensemble, ont fait revivre la version de la dynastie Zhou depuis les années 1980, tant au niveau national qu’international.

Découvertes archéologiques

Parmi les découvertes les plus significatives, on retrouve un ensemble cérémonial complet de 65 cloches zhong, découvert dans la tombe du marquis Yi, datant de 430 avant notre ère. Ce trésor archéologique, exposé au Musée provincial du Hubei, demeure une relique culturelle importante. Il a été joué à plusieurs reprises depuis sa découverte.

Usage contemporain

De nos jours, cet instrument continue d’occuper une place essentielle dans les célébrations rituelles confucéennes en Corée. Durant ces événements, il sert à diriger l’orchestre en doublant la mélodie des vents et des cordes. Les cloches les plus grandes, quant à elles, ponctuent les hymnes.

Le bianzhong dans la culture

Dans la culture chinoise, le bianzhong dépasse largement son simple rôle d’instrument de musique. En effet, il représente un pilier essentiel de l’identité culturelle et spirituelle de la Chine. Utilisé à l’origine dans les rituels ancestraux et les cérémonies de la cour impériale, il incarne les valeurs traditionnelles et la spiritualité qui caractérisent la civilisation chinoise depuis des millénaires.

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Un instrument au cœur des rituels

Au cœur des rites ancestraux, le bianzhong occupait une place centrale. Il était particulièrement utile pour honorer les ancêtres et pour établir une connexion entre le monde terrestre et celui des esprits. Sa sonorité éthérée était considérée comme un moyen de communiquer avec les divinités et les ancêtres. Son usage permettait ainsi d’assurer la prospérité et la protection de la lignée familiale.

Une fonction impériale

Dans le contexte de la cour impériale, le bianzhong était utilisé lors des cérémonies officielles, des festivités royales et des rites sacrés. Il représente ainsi un véritable symbole de la puissance et de la grandeur de l’Empire chinois. Sa musique solennelle accompagnait les moments marquants de l’histoire impériale. Des couronnements aux funérailles des empereurs, il joue un rôle significatif dans l’histoire nationale.

Des traditions et symbolismes

La longue histoire du bianzhong est influencée par les traditions et le symbolisme. Son héritage culturel s’est transmis de génération en génération, traversant les époques et les bouleversements politiques. Il est ainsi devenu un symbole intemporel de l’art musical chinois.

Un ambassadeur de la culture chinoise

Aujourd’hui, le carillon chinois continue d’être présent à l’échelle mondiale, représentant fidèlement la culture de son pays d’origine. Sa sonorité distinctive captive les auditeurs, leur offrant une expérience musicale immersive. Chaque note constitue un témoignage vivant de l’histoire et de la tradition, rappelant la grandeur d’une civilisation millénaire.

Son utilisation contemporaine s’étend au-delà des frontières de la Chine, trouvant sa place dans des performances musicales, des festivals et des célébrations internationales. Son usage permet de passer outre les barrières linguistiques et culturelles, unifiant les peuples grâce à sa musique et à son héritage culturel.

En somme, les cloches chinoises sont le gardien de la mémoire collective chinoise. Elles constituent un témoin des siècles passés et sont le symbole d’une culture riche et vibrante. À travers ses notes cristallines, il rappelle l’importance de préserver et de célébrer les trésors culturels mondiaux.

Le fonctionnement du bianzhong

Les cloches zhong se distinguent par leur conception particulière, avec une section en forme de lentille et une embouchure caractéristique en coupe. Leur surface extérieure comporte des goujons symétriques, permettant la production de deux tonalités musicales différentes selon l’endroit frappé.

Les carillons du marquis Yi couvrent une gamme de cinq octaves et sont entièrement chromatiques dans les trois octaves centrales. Malgré leur ancienneté, ces instruments demeurent jouables. Ils produisent une palette musicale diversifiée, comprenant des gammes diatoniques et pentatoniques.

L’entretien du bianzhong

Le bianzhong, fabriqué en bronze, requiert un entretien méticuleux pour préserver sa beauté et sa sonorité au fil du temps. Cet alliage, principalement composé de cuivre et d’étain, offre une variété de teintes allant du doré au brun en passant par le vert. Sa patine naturelle évolue avec le temps, influençant ainsi l’esthétique de l’instrument.

Découvrez des méthodes simples et efficaces pour nettoyer et raviver vos carillons chinois.

Lors de l’application de substances liquides sur les cloches, il est recommandé de bien rincer à l’eau tiède la solution appliquée, puis de sécher soigneusement celles-ci.

Nettoyage doux à l’eau savonneuse

Pour un nettoyage régulier, utilisez de l’eau mélangée à du savon noir ménager ou à du savon de Marseille. Imbibez un chiffon doux avec cette préparation et frottez délicatement le bianzhong avec.

Ammoniaque pour les bronzes anciens

Les bronzes anciens ou dorés peuvent être nettoyés avec de l’ammoniaque. Diluez-en quelques gouttes dans de l’eau tiède. Munissez-vous d’un tissu imprégné de cette solution pour essuyer les cloches avec délicatesse.

Cristaux de soude pour une action profonde

Les cristaux de soude offrent un nettoyage en profondeur. Diluez-en une cuillère à soupe dans un litre d’eau et utilisez le liquide obtenu pour nettoyer votre instrument. Terminez par un rinçage et un séchage méticuleux de celui-ci. 

Nettoyage en douceur avec la pierre d’argile

La pierre d’argile, déposée sur une éponge légèrement humide, nettoie le bronze en douceur. Appliquez-la délicatement, ensuite lustrez avec un chiffon microfibre pour un éclat optimal.

Blanc de Meudon pour redonner du brillant

Le blanc de Meudon, mélangé à de l’eau, redonne un bel éclat au bronze du bianzhong. Étalez la pâte obtenue sur les cloches, laissez sécher, puis essuyez-les avec un tissu en microfibre pour un résultat rapide et efficace.

Vin rouge pour une alternative naturelle

Le vin rouge, chauffé et appliqué sur cet alliage composé de cuivre et d’étain, constitue une alternative naturelle pour nettoyer les cloches chinoises. Frottez doucement avec un tissu doux.

Ketchup pour une solution surprenante

Étaler du ketchup sur le bronze aide à éliminer les traces d’oxydation. Laissez reposer pendant environ 15 min avant de rincer à l’eau tiède et de sécher soigneusement les carillons.

Vinaigre blanc pour les bronzes patinés

Le vinaigre blanc, utilisé avec précaution, est efficace pour les bronzes patinés. Imprégnez-en un chiffon, puis nettoyez le bianzhong avec.

Jus de citron pour un éclat rénové

Le jus de citron, appliqué sur ce type d’alliage métallique, redonne de l’éclat aux surfaces patinées. Immergez l’instrument dans cette solution pendant 15 min, rincez et essuyez-le avec un tissu doux.

Cire d’abeille pour un brillant durable

Enfin, la cire d’abeille, étalée avec une peau de chamois, donne un brillant durable au bronze. Frottez délicatement pour un résultat impeccable.

En somme, l’entretien de cet instrument demande attention et délicatesse. En suivant ces méthodes, vous préserverez sa beauté et sa sonorité, lui assurant une longue vie.

L’apprentissage du bianzhong

Les établissements dédiés à la culture chinoise constituent une ressource importante pour l’apprentissage de cet instrument. Bien que leur intérêt principal soit souvent linguistique ou culturel, certains proposent des cours de musique traditionnelle chinoise, incluant peut-être le bianzhong.

L’achat et le choix du bianzhong

Sélectionner le modèle idéal nécessite une attention particulière à la qualité de fabrication et à l’authenticité de l’instrument. L’objectif est de garantir une expérience musicale authentique et satisfaisante. Voici quelques critères à considérer.

Qualité de fabrication

Pour s’assurer de la durabilité du carillon chinois, plusieurs éléments doivent être pris en compte.

Matériau de fabrication

Optez pour un bianzhong façonné avec du bronze de haute qualité. Les meilleurs instruments sont coulés à la main par des artisans expérimentés, garantissant une sonorité riche et une durabilité élevée.

Finition et acoustique

Dans la mesure du possible, examinez attentivement la finition de l’instrument. Les cloches chinoises fabriquées selon les normes présentent des soudures soignées et une surface bien travaillée, assurant une résonance optimale et une qualité sonore supérieure.

Équilibre et harmonie

Optez pour un bianzhong qui offre un équilibre harmonieux entre les différentes cloches. Chacune d’elles devrait être accordée avec précision pour créer une gamme mélodieuse et équilibrée.

Authenticité de l’instrument :

L’authenticité de cet instrument est essentielle pour préserver son héritage culturel et sa tradition musicale :

Origine

Choisissez un carillon chinois qui respecte les traditions ancestrales de fabrication et d’utilisation. Les instruments façonnés selon des méthodes traditionnelles sont plus susceptibles de représenter l’essence et l’authenticité de la musique chinoise.

Réputation du fabricant

Renseignez-vous sur le facteur et sa réputation dans le domaine de la manufacture d’instruments de musique traditionnels. Les fabricants respectés sont souvent reconnus pour leur engagement envers la qualité et l’authenticité de leurs produits.

Enfin, trouver un bianzhong authentique peut constituer un défi, surtout en dehors de la Chine. Cependant, des sources fiables, telles que france-mineraux.fr, offrent une sélection soigneusement choisie de modèles haut de gamme. En explorant leur collection, les passionnés de musique peuvent dénicher des carillons chinois de bonne facture.

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