X

Anvil

instrument-anvil

Caractéristiques de l’Anvil

  • Classification : instrument de percussion
  • Pays d’origine :
  • Matériaux : alliage métallique
  • Tessiture :
  • Genre de musique : musique symphonique, expérimentale et populaire
  • Musiciens célèbres :
  • Chanson emblématique : « Maxwell’s Silver Hammer » des Beatles, sortie le 26 septembre 1969 au Royaume-Uni et le 1er octobre 1969 aux États-Unis

Tout savoir sur l’anvil : ses caractéristiques, son histoire, sa place dans la culture, son entretien et ses critères d’achat

L’anvil (en anglais) ou « enclume » est un instrument qui fait partie de la famille des percussions. Bien qu’il soit utilisé aujourd’hui pour la musique, son usage originel était lié au métier de forgeron. On le reconnaît facilement par sa forme spécifique.

Les caractéristiques de l’anvil

Ce type d’instrument, dans sa version contemporaine, se caractérise par l’utilisation de lames ou de tubes métalliques. Ces pièces sont minutieusement dimensionnées pour produire des notes spécifiques de la gamme tempérée. Les enclumes musicales sont souvent fabriquées avec des alliages métalliques choisis pour leurs propriétés sonores distinctives. Elles sont méticuleusement accordées pour garantir une qualité sonore optimale.

Lorsqu’ils sont joués, les anvil sont généralement frappés à l’aide de marteaux en métal spécialement conçus pour déclencher une résonance claire et nette. Ces outils sont maniés avec précision pour obtenir des nuances subtiles dans le son émis.

instrument-anvil-description

Pour amplifier et enrichir leur sonorité, ces enclumes spécifiques peuvent être intégrées dans un cadre qui agit comme une caisse de résonance. Celle-ci est parfois désignée sous le nom de « résonateur ». Cet équipement contribue à projeter le son et à leur donner une profondeur acoustique supplémentaire. Ainsi, l’expérience auditive pour le spectateur est améliorée.

Cette combinaison de matériaux de haute qualité, de conception précise et d’ingénierie acoustique soignée fait la particularité des anvil modernes. Ils se présentent en tant qu’instruments percussifs atypiques, offrant une palette sonore riche.

Les origines et l’histoire de l’anvil

L’évolution de l’enclume dans l’histoire de la musique révèle son rôle singulier et évocateur. Son introduction sur scène remonte à l’opéra d’Auber, « Le Maçon », en 1825, marquant ainsi son entrée dans le monde musical. Hector Berlioz l’incorpore à son opéra Benvenuto Cellini, en 1838. Il l’utilise pour accompagner le chœur des compagnons du célèbre ciseleur lors de l’interprétation de « Bienheureux les matelots ».

En 1853, Giuseppe Verdi utilise deux enclumes pour créer le célèbre « chœur des enclumes » du Trouvère, une composition marquante. Richard Wagner, quant à lui, fait un pas audacieux en augmentant leur nombre à dix-huit dans un interlude de « L’or du Rhin » en 1869. Les enclumes évoquent ainsi l’activité des nains dans la mine. Les instruments sont minutieusement accordés en Fa sur trois octaves et disposés stratégiquement derrière la scène.

Wagner réitère l’utilisation de l’anvil dans le premier acte de Siegfried en 1876, l’intégrant à un moment crucial où le héros forge son épée, Notung. Ce récit musical témoigne de son évolution et de son importance croissante dans le paysage musical européen du XIXe siècle.

L’anvil dans la culture

Souvent considéré comme ayant un caractère pittoresque, l’anvil a traversé les époques pour trouver sa place dans une multitude de contextes musicaux. On retrouve même sa trace dans les bandes originales de films.

Emploi dans l’orchestre

Au cours des XIXe et XXe siècles, cet instrument à percussion a gagné en diversité d’utilisation. Il s’insère aussi bien dans la musique symphonique que dans des expérimentations musicales, voire dans des créations de musique populaire.

Opéra

Dans le domaine de l’opéra, des œuvres telles qu’ « Antigone de Carl Orff » et « The Burning Fiery Furnace » de Benjamin Britten ont intégré l’anvil pour enrichir leurs compositions.

instrument-anvil-fonctionnement

Musique symphonique

Dans le répertoire symphonique, diverses œuvres ont bénéficié de l’instrument pour amplifier leurs textures sonores. On compte notamment la « 5e symphonie » de Kurt Atterberg, la « 3e symphonie » d’Arnold Bax et la « 3e symphonie » d’Aaron Copland.

Parmi les poèmes symphoniques, des compositions notables incluent « Belshazzar’s Feast » de William Walton. On retrouve également « Song of the Blacksmith » dans la 2e suite en Fa pour harmonie militaire de Gustav Holst. « De Materie » (1ère partie) de Louis Andriessen et la « Feuerfest Polka » de Josef Strauss complètent cet ensemble varié.

Musique expérimentale

L’anvil a également trouvé sa place dans le domaine de la musique expérimentale, comme en témoigne l’« Ionisation » d’Edgar Varèse. Dans ce cadre, les largeurs des enclumes sont spécifiées plutôt que leurs hauteurs.

Musique populaire

Dans la musique populaire, des groupes et des artistes de renom l’ont incorporé dans leurs compositions. C’est le cas notamment de « Maxwell’s Silver Hammer » des Beatles et de « Révolutions » de Jean-Michel Jarre, qui ouvre l’album. On n’oublie pas non plus Judas Priest avec « Between The Hammer And The Anvil ». Le groupe Kansas avec « On the Other Side » et Fear Factory avec « Body Hammer » font également partie de cette liste.

Musique de film

Enfin, l’anvil a laissé sa marque dans le domaine de la musique de film. Des utilisations mémorables dans de grosses productions en sont la preuve. On peut notamment citer : 

  • Terminator ; 
  • Aliens le retour ; 
  • Titanic ; 
  • Les dents de la mer ; 
  • Star Wars épisode III : La revanche des Sith ; 
  • Harry Potter et le prince de sang-mêlé ; 
  • Matrix ; 
  • Le Seigneur des anneaux ; 
  • Le Hobbit : un voyage inattendu. 

Il faut toutefois noter qu’il ne s’agit que de quelques exemples.

Ainsi, l’enclume, par sa sonorité distinctive et son potentiel expressif, demeure un élément précieux et polyvalent dans le paysage musical contemporain. Il laisse une empreinte singulière dans une diversité de genres et de contextes artistiques.

L’entretien de l’anvil

L’anvil, forgé dans des alliages métalliques robustes, peut subir les effets néfastes de l’oxydation au fil du temps. Tout comme les autres métaux, il est sujet à la corrosion en présence d’oxygène et d’humidité. Il nécessite ainsi des soins réguliers pour maintenir sa qualité et sa durabilité.

Pour préserver sa robustesse, il est essentiel de comprendre les méthodes appropriées d’entretien et de restauration. Contrairement aux matières nobles telles que l’or et le platine, cet instrument exige une attention particulière pour prévenir la détérioration due à l’oxydation.

Nettoyage des surfaces en métal

Un mélange minutieux de cristaux de soude, de sel de mer et d’eau offre une solution efficace pour nettoyer les surfaces en métal de l’anvil. Après application, un rinçage méticuleux suivi d’un polissage doux avec un chiffon non abrasif permet de restaurer l’éclat naturel de l’instrument. Le blanc de Meudon s’avère également être une option éprouvée pour entretenir les métaux.

Rénovation de l’acier

Bien que l’acier inoxydable résiste relativement bien à la corrosion, il requiert un entretien régulier. L’objectif est de prévenir l’accumulation de dépôts de calcaire et de graisse. Un nettoyage simple avec de l’eau savonneuse et un lustrage soigneux suffisent généralement pour maintenir la brillance. Pour un traitement plus approfondi, diverses solutions naturelles peuvent être utilisées. Du jus de citron, par exemple, est nécessaire pour éliminer les traces de calcaire. Un mélange d’huile et de cendre de bois est souvent utile pour déloger les taches de graisse. Enfin, le bicarbonate de soude dilué est une bonne alternative pour faire disparaître les marques de brûlé.

Élimination de la rouille sur le fer

Les méthodes traditionnelles se révèlent souvent aussi efficaces que les produits chimiques pour éliminer la rouille. L’acide citrique dilué dans de l’eau chaude avec un mélange de bicarbonate de soude et de vinaigre blanc est une solution éprouvée. Le but est de restaurer les surfaces métalliques. Cependant, le sablage demeure la technique la plus pratique pour enlever la rouille de manière approfondie. Celle-ci utilise un jet de sable sous haute pression pour décaper les zones affectées. En cas de rouille légère, le décapage manuel avec des brosses pour métaux ou du papier de verre peut également s’avérer efficace.

En adoptant des pratiques d’entretien régulières et en choisissant les méthodes appropriées de restauration, il est possible de préserver la beauté et l’intégrité de l’anvil.

L’achat et le choix d’un anvil

Lorsqu’il s’agit de choisir ce type d’instrument de percussion, plusieurs facteurs clés doivent être pris en compte pour garantir une expérience musicale optimale. La qualité de fabrication et la réputation de la marque jouent un rôle crucial dans cette décision.

La qualité de fabrication

Une enclume de qualité se distingue par la précision de sa fabrication et la durabilité de ses matériaux. Il est essentiel de rechercher des modèles forgés avec soin, présentant des finitions impeccables et une résistance à l’usure. Les anvil bien conçus offrent une résonance claire et un équilibre harmonieux entre les différentes parties de l’instrument.

La marque

Le choix du fabricant est également un aspect important lors de l’achat. Ceux qui sont réputés dans le domaine de la musique et de la percussion ont souvent une longue histoire d’excellence et de satisfaction client. Opter pour une marque reconnue peut offrir une tranquillité d’esprit quant à la qualité et à la fiabilité de l’instrument.

Pour trouver le modèle d’anvil adapté à ses besoins, il est recommandé de se rendre sur le site france-mineraux.fr. Cette plateforme propose une large sélection d’enclumes. Vous êtes un musicien professionnel ou un amateur passionné ? Une variété d’options pour tous les niveaux et tous les budgets est à votre disposition.

instrument-anvil-apprendre
Retour au début

Recherche de produits

Le produit a été ajouté à votre panier