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Ajaeng

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Caractéristiques de l’ajaeng

  • Classification : instrument à cordes
  • Pays d’origine : Chine
  • Matériaux : bois, soie, résine
  • Tessiture :
  • Genre de musique : classique, folk
  • Musiciens célèbres : Kim Young-Gil (1962-), Kim Ju-Hyun (1987-)
  • Chanson emblématique : Ajaeng sanjo – Seoul Ensemble of Traditional Music (1992)

Tout savoir sur l’ajaeng : ses caractéristiques, son historique, sa place dans la culture, son fonctionnement, son entretien, son apprentissage et son achat

L’ajaeng est un instrument de musique traditionnelle coréenne originaire de Chine. Il produit un son légèrement plus rauque que celui du violoncelle. L’instrumentiste y joue en étant assis au sol. L’outil s’utilise surtout dans la musique de cour aristocratique et dans la musique folklorique coréenne. De nombreux morceaux contemporains contiennent également la mélodie de cet outil. 

Description de l’ajaeng 

Le nombre de cordes présentes sur l’ajaeng varie d’un modèle à un autre. Les types de musiques jouées avec l’instrument diffèrent en fonction de ce critère. Une multitude de caractéristiques restent, néanmoins, communes à toutes les catégories. Cela inclut les matériaux de fabrication de l’outil musical et la manière d’en jouer.

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Caractéristiques 

Le corps de l’ajaeng est une sorte de cithare assez large. Il est en bois et mesure 160 cm de long sur 25 cm de large. Sa profondeur est d’environ 10 cm. 

Des ponts mobiles séparés soutiennent les cordes fixées sur l’instrument. Une fine baguette en bois se frotte à ces dernières et s’utilise à la manière d’un archet pour lui permettre de produire du son. 

La mélodie émise rappelle celle du violoncelle, mais en version plus rauque. 

Types 

L’ajaeng se décline en deux principales catégories.

Le modèle appelé « daeajaeng » s’utilise dans la musique des nobles (jeongak). Celui employé dans la musique traditionnelle populaire, le sinawi et le sanjo représente la version originale de cet instrument, connue sous le nom de « soajaeng ». La différence entre les deux est que le premier dispose de sept cordes, tandis que le second en a huit. Des instruments destinés à d’autres fins possèdent entre neuf et douze cordes. 

Il existe également une version basse de cet outil musical. Il est plus grand que les modèles classiques et offre une sonorité plus grave.

Origines et histoire de l’ajaeng

L’ajaeng constitue un dérivé du yazheng et du nha tranh, des instruments respectivement chinois et vietnamien. Cependant, il est bon de noter qu’il vient principalement de Chine, apparu sous la dynastie Tang. Il n’est arrivé en Corée qu’au XVe siècle, durant la dynastie Goryeo. 

En 1430, une organisation appelée Uiryesangjeongso avait pour responsabilité de gérer la musique de cour (dangak) et les festivités. Ainsi, l’ajaeng a été inclus dans la liste des instruments de musique utilisés dans le cadre des célébrations. Le roi Sejong a sa forme et ses composants dans ses annales intitulées « Five manners ». 

D’après le « Akhak gwebeom », un traité sur la musique coréenne rédigé au XVᵉ siècle, cet accessoire ne s’utilisait que pour le dangak avant l’époque du roi Sejong. Durant le règne du roi Seongjeong, de 1469 à 1495, il servait, en parallèle, pour le hyangak (musique folk).

Seules les deux catégories principales d’aejaengs ont existé jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle. Depuis, plusieurs autres modèles et des versions améliorées de l’instrument ont vu le jour. Ils offrent des possibilités de jeu plus variées.

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Ajaeng dans la culture

L’ajaeng sert dans la musique traditionnelle coréenne incluant celle dite de cour et la chanson folklorique.

Il a pour rôle de mettre l’accent sur la basse dans une composition. Sa fonction ressemble grandement à celle du clavecin dans la musique baroque. En effet, celui-ci est responsable de la basse continue. 

L’instrumentiste sud-coréenne Kim Ju-Hyun est une des plus grandes artistes jouant de cet instrument. 

Il est également mis en avant dans des titres modernes. Cependant, les chansons qui l’utilisent sont celles dites sanjo, des interprétations musicales qui consistent en une improvisation.

Fonctionnement de l’ajaeng

Le fonctionnement de l’ajaeng est assez facile à comprendre. Cet outil est majoritairement composé de bois. Sa réalisation nécessite un travail assez minutieux pour lui donner un son correct. Le jeu requiert des connaissances de base concernant les instruments à cordes. 

Fabrication : comment c’est fait ?

Le bois de Paulownia est la matière première la plus largement exploitée dans la conception de l’ajaeng. Cet arbre observé en Asie s’utilise d’ailleurs très souvent dans la conception d’objets de ce type. L’archet qui sert au jeu est fabriqué avec une branche de forsythia couverte de résine de pin sylvestre afin de le durcir. Les cordes, quant à elles, sont en soie. 

Comment en jouer ?

Le musicien ou l’instrumentiste qui joue du ajaeng s’assoit à même le sol. L’instrument est disposé de manière transversale devant lui, avec un support sur l’une de ses extrémités qui est courbée. L’instrumentiste se munit du bâton, utilisé comme archet, pour frotter les cordes afin qu’elles émettent un son. De nos jours, les artistes modernes se servent plutôt d’un crin de cheval en guise d’archet. Cela permet d’ailleurs d’obtenir une mélodie plus douce. Certaines techniques de jeu impliquent de pincer l’instrument au même titre que le gayageum. 

Réglage et entretien de l’ajaeng

Il est recommandé de confier le réglage de l’ajaeng à un professionnel. Le meilleur moyen de garder l’instrument en bon état est de le disposer dans son étui après chaque usage. Cette opération permet d’éviter de le mettre à l’abri des chocs qui risquent de l’endommager. 

L’entretien de l’instrument implique de prendre soin de son revêtement. Le recours à un chiffon doux suffit pour enlever les saletés sur la surface en bois. Cela permet de conserver le vernis sur l’extérieur. Les produits de nettoyage restent à utiliser avec modération. 

Apprentissage de l’ajaeng 

Le meilleur moyen d’apprendre à jouer de l’ajaeng est de se tourner vers un professeur particulier. En effet, l’étude de l’instrument implique également l’enseignement de la culture qui y est reliée. Les écoles de musique peuvent aussi dispenser des cours qui permettent d’appréhender l’outil. 

Néanmoins, certains livres sont disponibles pour s’initier au jeu par ses propres moyens. De nombreux tutoriels vidéo accessibles sur la Toile peuvent parallèlement aider l’apprenant à maîtriser les bases nécessaires.

Achat de l’instrument

Le site France Minéraux est une adresse incontournable pour acheter un ajaeng. Le choix entre les divers modèles repose sur trois critères. 

Tout d’abord, il est essentiel de prendre en compte la taille de l’instrument en fonction de son usage. Les étudiants préfèreront, par exemple, les modèles pratiques de taille moyenne, faciles à prendre en main et à transporter. 

La marque est aussi relativement importante. Elle garantit la qualité et la durabilité de l’outil musical. 

Le son doit également être inclus dans les critères à considérer. L’instrument doit correspondre à l’utilisation prévue et au style de musique que vous souhaitez pratiquer. Le choix peut ainsi se porter sur un ajaeng à sept, huit ou douze cordes, voire un modèle en version basse.

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