La technique de jeu de la main droite
L’initiation à l’accordéon diatonique demande une grande agilité et une dextérité des doigts de la main droite. Le musicien doit les utiliser de manière précise et fluide pour jouer correctement les notes sur un piano à bretelles.
Il ne suffit pas d’appuyer sur des boutons pour jouer à la calculette prétentieuse. Une pratique régulière et une base solide en solfège sont essentielles pour progresser dans l’apprentissage de cet instrument à anches libres.
La notation musicale
Deux systèmes permettent d’écrire des pièces pour accordéon diatonique, notamment la notation musicale et les tablatures.
Le système de notation musicale occidentale
Il s’agit d’une suite de notes disposée sur une portée de cinq lignes. L’utilisation de cette notation musicale occidentale nécessite une aptitude à lire les partitions. L’accordéoniste doit également comprendre la position de chaque note sur le clavier du piano à bretelles bi-sonore. La maîtrise de ces notions lui permet de jouer n’importe quelle musique écrite sur la partition.
Les tablatures
Les tablatures de l’accordéon diatonique reposent sur deux systèmes : le CADB et le Corgeron. Le premier est l’abréviation de « Collectif Accordéon Diatonique de Bretagne ». Ce système, basé sur le poussé-tiré, est composé de deux lignes. L’une permet de jouer des notes en tirant (T), tandis que l’autre émet des sons en poussant le soufflet (P).
Le Corgeron est une autre tablature pour l’accordéon diatonique. Son appellation provient de son inventeur Jean-Michel Corgeron. Cette notation est également de deux lignes, dont la première représente la rangée de sol (G) et la seconde est réservée à celle de do (C).
Pour les deux types, la première ligne est pour les notes à jouer de la main droite en tirant, la seconde pour celles qui sont émises en poussant (main gauche).
Réglage et entretien de l’accordéon diatonique
Comme tout instrument à vent, l’accordéon diatonique nécessite un entretien régulier. Bien que la vérification et la réparation des pièces doivent être confiées à un professionnel, le musicien doit respecter quelques précautions d’usage.
Pour enlever la poussière incrustée au niveau des plis du soufflet ou sur d’autres pièces, un chiffon doux et un pinceau suffisent amplement. Il est inutile de recourir à des produits liquides pour nettoyer tous les composants de votre instrument à anches libres.
Le réglage et les révisions de l’instrument de musique
Il est recommandé de faire appel à un ouvrier spécialisé titulaire du CAP ATIM pour réaliser des opérations de démontage et de remontage d’un accordéon diatonique. Le Certificat d’Aptitude Professionnelle garantit que le professionnel est un spécialiste ayant obtenu un diplôme spécifique dans le domaine.
Il est également possible de suivre un cours auprès de l’ITEMM (Institut technologique européen des métiers de la musique) pour apprendre à réparer soi-même son accordéon. Ce centre à Mans propose des formations non diplômantes de courte durée, permettant d’entretenir un piano à bretelles diatonique ou chromatique.
Le stockage et le transport de l’instrument à vent
Un accordéon bisonore peut durer plusieurs années, mais il est équipé de plusieurs pièces relativement fragiles. Son état peut se détériorer rapidement en présence d’humidité, surtout au niveau des anches qui risquent de se déformer ou de rouiller. Il est judicieux de stocker votre instrument de musique dans un endroit sec et à l’abri du soleil.