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POUR TOUT SAVOIR SUR LE STRABISME ACCOMMODATIF: SES
SIGNIFICATIONS, SES BLOCAGES PHYSIQUES ET ÉMOTIONNELS !

Strabisme accommodatif (maladie)

Le strabisme accommodatif est une forme particulière de déviation oculaire qui apparaît lorsque la personne fait un effort d’accommodation, c’est-à-dire quand elle essaie de focaliser sa vision sur un objet proche. Contrairement au strabisme classique présent en permanence, cette forme se manifeste principalement lors d’un effort visuel intense. Ce trouble touche majoritairement les enfants d’âge préscolaire et scolaire, mais peut persister à l’âge adulte s’il n’est pas corrigé. Au-delà de sa dimension purement physique, le strabisme accommodatif revêt une symbolique émotionnelle profonde, souvent liée à une difficulté à voir clairement certaines situations de la vie ou à une perception déformée de la réalité. Il représente métaphoriquement une vision dédoublée du monde, traduisant parfois un conflit intérieur entre ce que l’on voit réellement et ce que l’on souhaiterait voir.

Qu’est-ce que le strabisme accommodatif ?

Le strabisme accommodatif est un trouble visuel caractérisé par une déviation des axes visuels qui se manifeste principalement lors des efforts d’accommodation, c’est-à-dire quand les yeux tentent de focaliser sur des objets rapprochés. Cette forme particulière de strabisme est étroitement liée à l’hypermétropie, un défaut visuel qui oblige à un effort accommodatif excessif. Ce qui distingue ce type de strabisme, c’est son caractère intermittent et sa relation directe avec l’effort visuel : les yeux peuvent paraître parfaitement alignés au repos ou lors de la vision de loin, mais se désalignent lors de la vision de près. Ce désalignement est généralement convergent (l’œil dévié se tourne vers l’intérieur). Le diagnostic s’effectue par un examen ophtalmologique complet, incluant des tests de réfraction. La correction passe principalement par le port de lunettes adaptées qui compensent l’hypermétropie, réduisant ainsi l’effort accommodatif nécessaire et permettant dans de nombreux cas un réalignement satisfaisant des axes visuels.

Quels sont les blocages physiques du strabisme accommodatif ?

Les blocages physiques du strabisme accommodatif se situent principalement dans le système oculo-moteur et dans les mécanismes de l’accommodation visuelle. On observe une dysfonction dans la coordination entre la convergence (capacité des yeux à se tourner vers l’intérieur pour fixer un objet proche) et l’accommodation (ajustement du cristallin pour la mise au point). Cette dysharmonie résulte souvent d’une hypermétropie non ou insuffisamment corrigée, qui impose un effort accommodatif excessif. Les muscles oculo-moteurs subissent alors une tension anormale, particulièrement lors de tâches visuelles rapprochées comme la lecture. Cette surcharge peut entraîner des spasmes musculaires et une fatigue visuelle. Sur le plan neurologique, il existe un défaut d’intégration des informations visuelles par le cerveau qui ne parvient pas à maintenir la fusion des images provenant des deux yeux. Cette situation crée un cercle vicieux où l’effort visuel accru engendre plus de déviation, ce qui complique davantage la vision binoculaire et peut mener à une amblyopie (œil paresseux) si le problème n’est pas corrigé rapidement.

Quelles sont les causes émotionnelles (désirs bloqués) du strabisme accommodatif ?

Le strabisme accommodatif, au-delà de sa dimension physique, reflète souvent des désirs émotionnels non exprimés ou bloqués. Cette condition peut traduire une ambivalence profonde face à certaines réalités que la personne ne souhaite pas voir clairement. L’individu atteint peut inconsciemment chercher à éviter de confronter certaines vérités désagréables dans son environnement proche. Ce trouble survient fréquemment dans un contexte où la personne désire ardemment maintenir une vision idéalisée de son entourage familial ou de situations relationnelles, alors que la réalité s’avère différente. Il peut également révéler un désir réprimé de fuir certaines responsabilités visuelles imposées, comme les études ou le travail de précision. Chez l’enfant, il peut exprimer un conflit entre le désir de voir le monde tel qu’il est réellement et le besoin de protection émotionnelle. Cette dualité crée une tension interne où la personne oscille entre le désir de clarté (accommodation) et le besoin d’échapper à une vision trop nette qui pourrait s’avérer douloureuse, manifestant physiquement cette ambivalence par un désalignement oculaire.

Quelles sont les causes mentales (peurs et croyances) du strabisme accommodatif ?

Sur le plan mental, le strabisme accommodatif peut être associé à des peurs profondes et des systèmes de croyances limitantes. Au premier rang figure la peur du jugement – la crainte d’être vu tel que l’on est réellement ou d’affronter le regard évaluateur d’autrui. Cette appréhension crée une tension qui se manifeste physiquement dans le système visuel. S’y ajoute souvent une croyance inconsciente que voir les choses clairement pourrait être dangereux ou trop douloureux, conduisant à un mécanisme de protection qui “dédouble” littéralement la vision. La personne atteinte peut également entretenir la conviction que sa vision personnelle du monde est incorrecte ou inadéquate, générant une insécurité fondamentale dans sa façon d’appréhender la réalité. Des schémas de pensée perfectionnistes peuvent également contribuer au problème, l’individu s’imposant une pression excessive pour “bien voir” ou “bien faire”, paradoxalement au détriment de sa vision naturelle. Ces peurs et croyances créent un conflit interne entre le désir de clarté et la protection émotionnelle, qui se traduit physiologiquement par une difficulté à maintenir l’alignement des yeux lors de l’effort d’accommodation.

Quel est le besoin et le message spirituel sous-jacent du strabisme accommodatif ?

Le strabisme accommodatif porte un message spirituel profond invitant à l’harmonisation de nos différentes visions intérieures. Ce trouble nous rappelle la nécessité d’intégrer les perspectives multiples de notre existence – ce que nous voyons concrètement et ce que nous percevons intuitivement. Le besoin fondamental exprimé est celui d’une vision unifiée de la réalité, qui réconcilie nos perceptions parfois contradictoires. Sur le plan spirituel, cette condition nous appelle à développer notre “troisième œil”, cette faculté de discernement qui transcende la vision purement physique. Elle nous invite à explorer comment nous accommodons notre regard non seulement aux objets extérieurs, mais aussi aux différentes dimensions de notre expérience humaine. Le message est également celui d’un besoin d’authenticité – apprendre à voir la vérité sans distorsion tout en l’accueillant avec bienveillance. Ce trouble nous encourage à trouver l’équilibre entre l’observation détaillée du monde (vision de près) et une perspective plus large (vision de loin), nous rappelant que la sagesse réside dans la capacité à ajuster notre focus selon les circonstances, sans perdre notre alignement intérieur.