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POUR TOUT SAVOIR SUR LA MALADIE DE LAFORA: SES
SIGNIFICATIONS, SES BLOCAGES PHYSIQUES ET ÉMOTIONNELS !

Maladie de Lafora (épilepsie myoclonique progressive) (maladie)

La maladie de Lafora, nommée d’après le neurologue espagnol Gonzalo Rodríguez Lafora qui l’a décrite en 1911, représente une forme rare et dévastatrice d’épilepsie myoclonique progressive. Cette affection neurodégénérative se caractérise par la présence de corps d’inclusion spécifiques, appelés corps de Lafora, dans le système nerveux central et d’autres tissus. D’origine génétique, elle est liée principalement à des mutations des gènes EPM2A et EPM2B qui codent respectivement pour la laforine et la maline, deux protéines impliquées dans le métabolisme du glycogène. La maladie se manifeste généralement à l’adolescence par des crises myocloniques, des troubles visuels et une détérioration cognitive progressive. Sur le plan symbolique, cette pathologie qui touche le cerveau, siège de nos pensées et de notre identité, peut être interprétée comme un désordre profond dans la façon dont l’individu traite et stocke son “énergie vitale” et ses expériences émotionnelles.

Qu’est-ce que la maladie de Lafora ?

La maladie de Lafora est une forme rare et fatale d’épilepsie myoclonique progressive caractérisée par un début insidieux, généralement entre l’âge de 12 et 17 ans. Elle est causée par des mutations génétiques héréditaires touchant les gènes EPM2A ou EPM2B, transmises selon un mode autosomique récessif. Ces mutations entraînent l’accumulation de polyglucosans anormaux (corps de Lafora) dans divers tissus, particulièrement dans le cerveau, provoquant une dysfonction neuronale progressive. Les premiers symptômes incluent typiquement des crises myocloniques et des hallucinations visuelles, suivies par l’apparition d’autres types de crises, une démence rapidement progressive, une ataxie, une dysarthrie et une perte de vision. L’évolution est invariablement rapide et dévastatrice, conduisant à un état végétatif puis au décès dans les 10 ans suivant l’apparition des symptômes. Sans traitement curatif disponible, la prise en charge actuelle se concentre sur le contrôle des crises et le soutien palliatif. Cette maladie représente l’une des formes les plus sévères d’épilepsie génétique.

Quels sont les blocages physiques de la maladie de Lafora ?

La maladie de Lafora engendre des blocages physiques majeurs liés à l’accumulation de corps de Lafora, des agrégats de polyglucosans insolubles, principalement dans les neurones mais aussi dans le foie, les muscles et la peau. Ces inclusions perturbent gravement le fonctionnement cellulaire et entraînent une mort neuronale progressive. Au niveau cérébral, les zones les plus touchées incluent le cortex, le thalamus, les noyaux gris centraux et le cervelet, expliquant la diversité des symptômes. Le dysfonctionnement du système métabolique du glycogène, normalement source d’énergie essentielle, provoque paradoxalement une “intoxication” cellulaire. L’équilibre électrique du cerveau est sévèrement perturbé, générant des décharges anarchiques à l’origine des crises épileptiques. La barrière hémato-encéphalique peut également être compromise, affectant les échanges entre le sang et le cerveau. Ces blocages multiples forment un cercle vicieux auto-entretenu où l’accumulation de corps de Lafora aggrave les dysfonctionnements énergétiques et métaboliques, accélérant la neurodégénérescence et la progression inexorable de la maladie.

Quelles sont les causes émotionnelles (désirs bloqués) de la maladie de Lafora ?

Sur le plan émotionnel, la maladie de Lafora peut être interprétée comme le reflet d’une profonde incapacité à intégrer et transformer les expériences émotionnelles intenses. Les corps de Lafora, ces accumulations anormales, symboliseraient des émotions non métabolisées qui s’agglutinent et deviennent toxiques pour le système. Cette pathologie, touchant principalement les adolescents à l’aube de leur vie adulte, pourrait représenter une réaction face à un bouleversement émotionnel majeur ou des transitions de vie perçues comme insurmontables. Les crises myocloniques, avec leurs mouvements brusques et incontrôlés, évoquent une libération chaotique d’énergies émotionnelles longtemps contenues. Les hallucinations visuelles suggèrent une confusion entre réalité intérieure et extérieure, comme si la personne ne parvenait plus à distinguer ses projections émotionnelles du monde réel. La progression rapide vers la démence pourrait symboliser un mécanisme de fuite face à une réalité émotionnelle devenue insupportable. Dans cette perspective, la maladie exprimerait un désir profondément bloqué de transformation personnelle et d’intégration de l’identité émotionnelle.

Quelles sont les causes mentales (peurs et croyances) de la maladie de Lafora ?

Au niveau mental, la maladie de Lafora peut être associée à des schémas de pensée rigides et à une incapacité fondamentale à transformer les expériences en apprentissages intégrés. Les corps de Lafora, ces agrégats non métabolisés, pourraient symboliser des pensées obsessionnelles et des schémas mentaux figés qui s’accumulent sans pouvoir être traités constructivement. Cette pathologie qui se déclenche typiquement pendant l’adolescence pourrait refléter une peur profonde du changement identitaire et des responsabilités adultes qui s’annoncent. La rigidité cognitive pourrait être liée à des croyances limitantes transmises inconsciemment par l’héritage familial (rappelons le caractère génétique de la maladie). Les crises épileptiques pourraient représenter des tentatives désespérées du mental pour “réinitialiser” des patterns de pensée dysfonctionnels. La détérioration progressive des facultés mentales symboliserait l’effondrement d’un système de croyances trop rigide face aux exigences adaptatives de la vie. Cette maladie pourrait ainsi exprimer une peur existentielle face à la fluidité nécessaire de l’identité et une croyance inconsciente que tout changement équivaut à une perte catastrophique de soi.

Quel est le besoin et le message spirituel sous-jacent de la maladie de Lafora ?

Sur le plan spirituel, la maladie de Lafora porte un message profond sur la nécessité de fluidité et de transformation de l’énergie vitale. Cette pathologie, où s’accumulent des substances qui devraient normalement être métabolisées, nous rappelle l’importance de ne pas s’attacher rigidement aux expériences mais de les transmuter continuellement. Le besoin spirituel sous-jacent est celui d’une conscience capable d’intégrer et de transcender les expériences plutôt que de les stocker sous forme indigeste. L’apparition à l’adolescence, période de formation identitaire, suggère la nécessité d’une identité fluide et non cristallisée. Les crises épileptiques, avec leur caractère incontrôlable, évoquent l’abandon nécessaire à une force plus grande que l’ego. La progression vers un état où la personne perd ses facultés pourrait symboliser le besoin d’un lâcher-prise radical face aux constructions mentales limitantes. Cette maladie invite paradoxalement à une profonde réflexion sur la nature éphémère de notre existence et sur l’importance de vivre pleinement chaque expérience sans s’y attacher, transformant continuellement notre énergie vitale comme le glycogène devrait normalement être transformé en énergie utilisable.