
POUR TOUT SAVOIR SUR LE BÉRIBÉRI: SES
SIGNIFICATIONS, SES BLOCAGES PHYSIQUES ET ÉMOTIONNELS !
Béribéri (maladie)
Le béribéri est une maladie nutritionnelle grave causée par une carence sévère en vitamine B1 (thiamine), un nutriment essentiel que notre corps ne peut produire lui-même. Terme d’origine cingalaise signifiant “extrême faiblesse”, le béribéri reflète parfaitement l’état de délabrement énergétique qu’il provoque. Cette maladie historique a dévasté des populations entières, particulièrement en Asie du Sud-Est, où la consommation exclusive de riz blanc poli privait les individus de cette vitamine cruciale. Elle se manifeste sous deux formes principales: le béribéri sec, affectant principalement le système nerveux, et le béribéri humide, touchant le système cardiovasculaire. Bien que rare dans les sociétés modernes disposant d’une alimentation diversifiée, elle persiste dans certaines communautés défavorisées ou chez les personnes souffrant d’alcoolisme chronique. Au-delà de sa dimension physiologique, le béribéri révèle des déséquilibres plus profonds dans notre relation à la nourriture et à l’énergie vitale.
Les informations présentées sur cette page relèvent des médecines douces et alternatives. Elles ne remplacent en aucun cas un avis médical, un diagnostic ou un traitement prescrit par un professionnel de santé. En cas de problème de santé, veuillez consulter un médecin ou un spécialiste qualifié.
Qu’est-ce que le béribéri ?
Le béribéri est une affection nutritionnelle résultant d’une carence prolongée en vitamine B1, aussi appelée thiamine. Cette carence essentielle perturbe le métabolisme des glucides et affecte profondément la production d’énergie cellulaire. Le béribéri se présente sous deux formes principales: le béribéri sec, caractérisé par une atteinte neurologique progressive avec neuropathie périphérique, faiblesse musculaire et troubles sensoriels; et le béribéri humide, marqué par des manifestations cardiovasculaires comme l’œdème, l’insuffisance cardiaque et la tachycardie. Une forme infantile peut également toucher les nourrissons allaités par des mères carencées. Historiquement répandu dans les régions où le riz blanc constitue l’alimentation de base, le béribéri a considérablement reculé grâce à la fortification des aliments et une meilleure compréhension nutritionnelle. Aujourd’hui, il persiste principalement chez les personnes souffrant de malnutrition sévère, d’alcoolisme chronique ou de troubles de l’absorption intestinale. Sans traitement adéquat par supplémentation en thiamine, la maladie peut progresser vers des complications neurologiques irréversibles, voire entraîner la mort.
Quels sont les blocages physiques du béribéri ?
Le béribéri engendre des blocages physiques profonds qui perturbent l’ensemble du fonctionnement corporel. Au niveau neurologique, la carence en thiamine empêche la transmission normale des influx nerveux, provoquant une neuropathie périphérique qui se manifeste par des engourdissements, des picotements et une faiblesse musculaire progressive, particulièrement dans les membres inférieurs. Le système cardiovasculaire subit également un blocage majeur: le cœur, privé de l’énergie nécessaire à son fonctionnement optimal, s’élargit et s’affaiblit, entraînant une insuffisance cardiaque avec œdèmes généralisés, essoufflement et tachycardie. Le métabolisme énergétique cellulaire est fondamentalement perturbé puisque la thiamine est indispensable à la transformation du glucose en énergie, créant une situation paradoxale où l’organisme “s’affame” malgré un apport alimentaire. La digestion et l’assimilation des nutriments deviennent inefficaces, aggravant l’état nutritionnel global. Les fonctions cognitives se détériorent progressivement, aboutissant dans les cas sévères au syndrome de Wernicke-Korsakoff, caractérisé par confusion, troubles de la mémoire et hallucinations. Le système musculaire s’atrophie, rendant les mouvements de plus en plus difficiles et douloureux.
Quelles sont les causes émotionnelles (désirs bloqués) du béribéri ?
Sur le plan émotionnel, le béribéri reflète souvent un profond sentiment de privation et une incapacité à nourrir ses besoins essentiels. Les personnes atteintes manifestent fréquemment un désir bloqué de prospérité et d’abondance, vivant dans une restriction auto-imposée qui s’étend au-delà de l’alimentation. Cette maladie peut révéler une difficulté à reconnaître et à honorer sa propre valeur, se traduisant par un refus inconscient d’absorber l’énergie vitale. Le béribéri symbolise également un désir entravé de joie et de vitalité, comme si la personne s’interdisait inconsciemment l’accès au plaisir et à l’épanouissement. On observe souvent une relation compliquée avec le concept de mérite, la personne ne se sentant pas digne de recevoir les nutriments émotionnels et physiques nécessaires à son bien-être. Cette maladie peut aussi manifester un désir bloqué d’autonomie énergétique, la personne ayant perdu sa capacité à générer et à maintenir sa propre force vitale. Des schémas de sacrifice de soi, où l’individu donne constamment sans recevoir, créent un déséquilibre qui se manifeste physiquement par cette carence profonde, reflétant une économie émotionnelle déficitaire où les ressources personnelles sont constamment épuisées sans être renouvelées.
Quelles sont les causes mentales (peurs et croyances) du béribéri ?
Les causes mentales du béribéri s’enracinent dans des peurs et croyances limitantes qui façonnent notre rapport à l’énergie et aux ressources. Une conviction profonde que les ressources sont rares peut conduire à des comportements de restriction, même lorsque l’abondance est disponible. La peur de manquer, souvent héritée de traumatismes transgénérationnels liés à la famine ou à la pauvreté, influence inconsciemment les choix nutritionnels et le rapport à la nourriture. Certains développent la croyance que la privation est une forme de vertu ou de purification spirituelle, s’imposant des régimes restrictifs qui conduisent à des carences graves. La peur de l’excès et la croyance que la modération extrême est préférable à l’abondance peuvent également contribuer à cette pathologie. D’autres souffrent d’une perception déformée de leurs besoins corporels, considérant la dépendance aux besoins physiologiques comme une faiblesse à surmonter. Le béribéri peut aussi refléter une croyance selon laquelle notre énergie personnelle est limitée et doit être économisée plutôt que renouvelée et amplifiée. Cette maladie révèle parfois une méfiance fondamentale envers la capacité du corps à s’auto-réguler, conduisant à des interventions contre-productives qui perturbent l’équilibre naturel. Ces schémas mentaux créent un terrain fertile pour cette carence, transformant une simple question nutritionnelle en manifestation psychosomatique profonde.
Quel est le besoin et le message spirituel sous-jacent du béribéri ?
Le message spirituel du béribéri nous invite à reconsidérer notre relation fondamentale à l’énergie vitale et à la manière dont nous nous nourrissons à tous les niveaux. Cette maladie nous rappelle que la vitalité n’est pas un luxe mais une nécessité fondamentale pour notre incarnation. Elle nous enseigne l’importance de l’équilibre entre donner et recevoir, soulignant que nous devons d’abord nous remplir pour pouvoir offrir authentiquement aux autres. Le béribéri représente un appel à honorer notre corps comme temple sacré méritant les meilleurs nutriments, tant physiques que spirituels. Il nous encourage à examiner nos croyances héritées concernant l’abondance et à reconnaître que l’univers est intrinsèquement généreux. Cette maladie nous invite à développer la confiance en notre capacité innée à prospérer et à reconnaître notre droit inaliénable au bien-être. Elle symbolise la nécessité de réaligner nos choix quotidiens avec nos besoins essentiels plutôt qu’avec des idéaux abstraits ou des attentes externes. Le béribéri nous rappelle que notre énergie est précieuse et que sa gestion consciente représente un acte spirituel profond. En guérissant cette condition, nous apprenons non seulement à mieux nourrir notre corps, mais aussi à cultiver une relation plus harmonieuse et respectueuse avec la force vitale qui circule en nous et dans toute existence.