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ASTROLOGIE OCCIDENTALE

Calendrier Grégorien : Le Calendrier Occidental

Le calendrier grégorien, introduit en 1582 par le pape Grégoire XIII, est un calendrier solaire visant à corriger les défauts du calendrier julien. Il repose sur des années de 365 jours, avec des années bissextiles ajoutées régulièrement pour ajuster le décalage entre l’année civile et l’année astronomique. Cette réforme a permis d’aligner les dates avec les saisons, renforçant ainsi la précision temporelle. Adopté progressivement à travers le monde, le calendrier grégorien est aujourd’hui largement utilisé pour les affaires civiles et les activités quotidiennes.

Le calendrier grégorien ou calendrier occidental : ses subdivisions, son cycle, son adoption, ses débats et ses différences avec le calendrier lunaire.

Qu’est-ce que le calendrier grégorien ?

Le calendrier grégorien, élaboré à la fin du XVIe siècle pour rectifier la dérive séculaire du calendrier julien alors en utilisation, constitue un système solaire temporel. À la requête de Grégoire XIII, des scientifiques mathématiciens et des astronomes de l’ordre jésuite, issus des universités de Salamanque et de Coimbra, œuvraient à établir les fondements d’un nouvel agencement temporel depuis l’année 1579. Ensuite avalisé par Grégoire XIII dans la bulle pontificale Inter gravissimas datée du 24 février 1582, il est implémenté dans les territoires catholiques quelques mois après. En Espagne, au Portugal ainsi que dans les États pontificaux, le jour suivant le jeudi 4 octobre 1582 correspond au vendredi 15 octobre 1582. Progressivement, son adoption s’étendit aux nations protestantes et s’élargit à l’échelle mondiale jusqu’à mi-XXe siècle. Pour les usages civils, le calendrier grégorien prédomine sur la majeure partie du globe, tandis que divers autres calendriers sont employés pour les rituels religieux ou coutumiers.

La structure du calendrier grégorien s’inspire largement de celle du calendrier julien en vigueur pendant l’ère de la Rome antique : les subdivisions en mois et semaines demeurent parallèles, et la numérotation des années se base également sur l’Anno Domini, qui marque le début de l’ère chrétienne.

Cependant, la seule différence notable se situe dans la détermination des années bissextiles.

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Subdivisions du calendrier grégorien

Le calendrier grégorien, étant un calendrier solaire, se divise en douze mois de longueurs inégales :

1er quartier (trimestre)2e quartier (trimestre)3e quartier (trimestre)4e quartier (trimestre)
janvier, 31 joursavril, 30 joursjuillet, 31 joursoctobre, 31 jours
février, 28 ou 29 joursmai, 31 joursaoût, 31 joursnovembre, 31 jours
mars, 31 joursjuin, 30 joursseptembre, 30 joursdécembre, 31 jours
Total : 90 ou 91 joursTotal : 91 joursTotal : 92 joursTotal : 92 jours

Une semaine comprend une période de sept jours. Chacun de ces jours de la semaine possède un nom : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche en français. Un mois correspond à une période de 28, 29, 30 ou 31 jours (soit légèrement plus de quatre semaines), tandis qu’une année consiste en douze mois.

Comment les années et les siècles sont-ils décomptés ?

L’ère généralement adoptée avec le calendrier grégorien correspond à l’ère chrétienne, qui signifie “après Jésus-Christ” (Anno Domini en latin, expression toujours employée en anglais et généralement abrégée en AD, anciennement appelée “an de grâce” ou “an du Seigneur” en français).

L’ère précédente est l’ère pré-chrétienne ; elle est comptée en sens inverse, également en référence théorique à Jésus-Christ. On la désigne comme “avant Jésus-Christ”, souvent abrégée en français par “av. J.-C.”. Les années “av. J.-C.” sont généralement notées de manière négative.

Il n’existe pas d’année zéro ; l’année 1 “après Jésus-Christ” suit l’année 1 “avant Jésus-Christ”, parfois notée -1. En conséquence, le premier siècle inclut l’année 100, le deuxième siècle commence le 1er janvier 101, et ainsi de suite. Par conséquent, le xxie siècle a débuté le 1er janvier 2001, et le xxie siècle s’est achevé le 31 décembre 2000, contrairement à la croyance populaire liée à l’an 2000, qui provient de la confusion entre l’année en cours et l’année passée.

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Les années bissextiles du calendrier grégorien

Explication sur cette modification : éclairage sur la question du calcul chronologique

Le motif à l’origine de ce changement découle du défi posé par le calcul du temps. Le calendrier julien, mis au point par l’astronome Sosigène, introduisait une journée supplémentaire tous les quatre ans, ce qui aboutissait à une année moyenne de 365,25 jours, soit précisément 365 jours et 6 heures.

Néanmoins, la durée moyenne de l’année tropique (correspondant au temps requis pour que la longitude écliptique du Soleil, λ, augmente de 360°) est de 365,242 189 8 jours (équivalent à 365 jours 5 h 48 min 45,198 s pour l’an 2012). Cette durée est actuellement en régression d’environ 0,531 seconde par siècle. Effectivement, en l’an 2000, elle s’établissait à 365,242 190 516 6 jours, soit 365 jours, 5 heures, 48 minutes et 45,260 secondes, soit un excès de 0,062 seconde.

Ces calculs engendraient un désalignement de 12 minutes par an, correspondant à 20 heures par siècle, soit près de 8 jours par millénaire par rapport au temps réel. Cette discordance était déjà perceptible lors du premier concile de Nicée en 325, moment où furent formulées les règles pour le calcul de la date de Pâques. À cette époque, l’équinoxe de printemps avait lieu le 21 mars (en réalité le 20 mars à 10 h 1 TU), au lieu du 25 mars (effectivement le 23 mars en -44, soit en 45 av. J.-C., année de référence initiale du calendrier julien édicté par Jules César en AUC 708, pour entrer en vigueur le 1er janvier suivant). Cependant, cette variation était attribuée à une erreur de calcul de Sosigène.

Suite à ce décalage, l’équinoxe de printemps légal glissait progressivement, s’éloignant de l’équinoxe de printemps réel. Ce dernier “remontait” lentement dans le calendrier pour s’établir aux alentours du 10 mars (calendrier julien) au XVIe siècle. Le calcul de la date de Pâques, basé sur les règles du comput et lié au dimanche après la première pleine lune de printemps par rapport à cet équinoxe théorique (21 mars), se décalait doucement vers l’été, entraînant avec lui une partie du calendrier liturgique.

Il faudra attendre l’année 1800 pour que le mathématicien allemand Carl Friedrich Gauss formule des équations permettant de déterminer aisément la date de Pâques dans les calendriers julien et grégorien.

Le nouveau mode de calcul des années bissextiles

Le calendrier grégorien demeure un calendrier de type solaire. Il s’appuie non pas sur la rotation de la Terre autour du Soleil (hypothèse non validée à cette époque), mais sur le retour du Soleil au point vernal à chaque arrivée du printemps (cette durée est distincte de l’année tropique). Cette période, appelée l’année vernale, est actuellement environ 15 secondes plus longue que l’année tropique et augmente de 0,9 s par siècle. Cela permet de calculer le début de l’année quelques jours après le solstice d’hiver, avec une durée de 365,242 189 8 jours de 24 heures. Le calendrier grégorien offre une durée moyenne de l’année de 365,242 5 jours. Afin d’obtenir un nombre entier de jours pour l’année, on ajoute tous les quatre ans (lors des années dont le millésime est divisible par quatre) un jour intercalaire, le 29 février (voir Année bissextile), à l’exception des années séculaires5, qui sont bissextiles uniquement si leur millésime est divisible par 400.

En conséquence, les millésimes considérés comme années ordinaires (365 jours) sont ceux multiples de 100 mais non multiples de 400. Ainsi, les années 1600 et 2000 étaient bissextiles, tandis que 1700, 1800 et 1900 étaient des années ordinaires. De même, les années 2100, 2200 et 2300 seront ordinaires, tandis que 2400 sera bissextile. En appliquant cette règle, on aboutit à une année de 365,242 5 jours, soit exactement 365 jours 5 heures, 49 minutes et 12 secondes, au lieu de 365,242 189 8 jours, soit 365 jours, 5 heures, 48 minutes et 45 secondes actuellement, ce qui représente un surplus d’environ un jour tous les ~3 223 ans, ou ~26,8 secondes par an, soit environ 3 jours tous les 10 000 ans.

Il a été suggéré de modifier la règle pour les années séculaires en prenant, par exemple, les années multiples de 4 000 comme ordinaires (années 4000 et 8000), ou, en sens inverse, en considérant comme ordinaires les années millénaires “pairs” non divisibles par 4 000 (années 6000 et 10000), en plus des années millénaires “impaires” qui, de toute manière, ne sont pas divisibles par 400 et sont déjà ordinaires.

Cependant, compte tenu du raccourcissement actuel de l’année tropique de 0,531 s par siècle, de l’allongement graduel de l’année vernale de 0,9 s par siècle (amenant celle-ci à coïncider avec l’année grégorienne en l’an 3600, avant de la dépasser et de réduire pour la recoïncider en l’an 5700, suivie d’une diminution continue), ainsi que de l’accroissement de la durée du jour de 1,64 milliseconde par siècle (en raison du ralentissement causé par les marées sous l’effet de la Lune), il est irréaliste d’atteindre ce niveau de précision, étant donné que les incertitudes sur la durée de l’année sur 10 000 ans sont de même ampleur.

Quel est le cycle du calendrier grégorien ?

Le cycle grégorien se réfère à la séquence récurrente d’années dans le calendrier grégorien, qui est utilisé pour organiser le temps en jours, mois et années. Le cycle le plus notable dans le calendrier grégorien est le cycle bissextile, où une année bissextile (avec un jour intercalaire le 29 février) est insérée tous les quatre ans. Cela permet de compenser le décalage entre l’année civile et l’année astronomique.

En effet, l’année tropique (temps nécessaire pour que la longitude écliptique du Soleil augmente de 360°) est légèrement plus courte que l’année civile de 365 jours. Pour corriger cette différence, le cycle bissextile permet de maintenir l’année moyenne à environ 365,2425 jours, en ajoutant un jour supplémentaire au mois de février tous les quatre ans, sauf pour les années séculaires qui ne sont bissextiles que si elles sont divisibles par 400.

Le cycle grégorien englobe également d’autres cycles plus courts, tels que les jours de la semaine et les mois, qui se répètent régulièrement. C’est grâce à ces cycles que le calendrier grégorien parvient à organiser le temps de manière pratique et cohérente pour la société moderne.

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Comment s’est faite l’adoption du calendrier grégorien ?

La réforme annuelle bissextile

La réforme principale et adéquate pour résoudre cette déviation (et qui a été aisément mise en œuvre dans d’autres nations grâce à la réforme restreinte du calendrier julien) consistait à modifier la façon d’introduire les années bissextiles lors des années séculaires. La principale différence entre le calendrier grégorien et son prédécesseur, le calendrier julien non révisé, réside dans la répartition des années bissextiles. De plus, lors de l’adoption du calendrier grégorien, une deuxième réforme plus délicate a été entreprise : le décalage grégorien, qui a entraîné la suppression de dix jours du calendrier.

Ces dix jours avaient pour but de compenser immédiatement le décalage croissant pris par l’ancien calendrier julien par rapport aux dates des équinoxes depuis le concile de Nicée, plus de douze siècles auparavant. L’objectif était de restaurer la correspondance entre l’équinoxe de printemps et le 21 mars du calendrier. Neuf années bissextiles avaient été comptées en excès : en 500, 600, 700, 900, 1000, 1100, 1300, 1400 et 1500, conformément aux nouvelles règles de calcul.

Application du calendrier grégorien dans les pays catholiques

L’instauration du calendrier grégorien débuta le vendredi 15 octobre 1582, marquant le jour suivant du jeudi 4 octobre 1582 dans les États pontificaux et quelques nations catholiques incluant l’Espagne, le Portugal et les États de la péninsule italienne. Dans les pays suivant immédiatement Rome, cela permit de restaurer l’équinoxe de printemps au 21 mars, comme cela avait été le cas au commencement de l’ère chrétienne lors du premier concile de Nicée en 325.

En France de l’époque (excepté certaines régions telles que l’Artois, les Trois Évêchés, la Lorraine, l’Alsace, la Franche-Comté, la Savoie et le Roussillon, etc.), la transition se fit du 9 au 20 décembre 1582. Il convient de noter que dans la région alsacienne et à Strasbourg, la transition ne se déroula pas à la même date, ayant lieu du 5 au 16 février 1682. À Mulhouse, le passage se déroula du 31 décembre 1700 au 12 janvier 1701, entraînant un décalage de 11 jours. Dans ses Essais, Montaigne fait mention des difficultés auxquelles ses contemporains ont été confrontés pour adopter progressivement le nouveau calendrier.

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Application du calendrier grégorien entre le XVIIIe et le XXe siècle

L’application du calendrier grégorien entre le XVIIIe et le XXe siècle a été marquée par sa diffusion progressive à travers différents pays et régions du monde. Initialement introduit en 1582, le calendrier grégorien a été adopté à des rythmes variés dans différentes parties du globe au fil des siècles suivants.

Au XVIIIe siècle, de nombreux pays catholiques européens ont accepté la réforme du calendrier, souvent à la suite d’un décret papal. L’Espagne et le Portugal, par exemple, avaient déjà adopté le calendrier grégorien au moment de son introduction. En revanche, des nations protestantes comme la Grande-Bretagne et ses colonies n’ont pas immédiatement adopté le nouveau calendrier, car cela impliquait une modification importante de leur structure temporelle.

Au XIXe siècle, de plus en plus de pays ont progressivement basculé vers le calendrier grégorien. Parfois, cela s’est produit pour des raisons pratiques, telles que l’alignement avec les pays voisins ou la simplification des relations commerciales et diplomatiques. L’année 1800 a été particulièrement significative, car de nombreux pays l’ont choisie comme point de départ pour passer au calendrier grégorien. Cela a entraîné des ajustements de dates dans diverses parties du monde.

Au XXe siècle, de nombreux pays non catholiques ont également adopté le calendrier grégorien pour des raisons de commodité et de cohérence mondiale. La répartition géographique de l’adoption du calendrier grégorien entre le XVIIIe et le XXe siècle a engendré des variations dans les dates de transition, ce qui a parfois conduit à des situations où différents pays suivaient des calendriers différents pendant un certain temps.

Dans l’ensemble, l’application du calendrier grégorien au fil des siècles a abouti à une plus grande uniformité temporelle à travers le monde, ce qui a facilité les communications internationales, le commerce et la coordination globale.

Quels sont les pays utilisant un autre calendrier ?

Dans certains pays, l’utilisation d’un calendrier différent pour des raisons religieuses coexiste avec l’utilisation du calendrier grégorien à des fins civiles. Voici quelques exemples :

  • Afghanistan et Iran : Calendrier persan
  • Arabie saoudite : Calendrier hégirien ; cependant, le calendrier grégorien est adopté dans le secteur public depuis octobre 2016 par mesure d’économie.
  • Éthiopie et Érythrée : Calendrier éthiopien
  • Népal : Calendrier Vikram Samvat
  • Viêt Nam : Officiellement, le calendrier grégorien n’a jamais été adopté. En pratique, un calendrier luni-solaire est utilisé.

Concordance avec d’autres calendriers et non-rétroactivité

L’utilisation rétroactive du calendrier grégorien est rare, en raison des variations dans les dates d’adoption à travers les pays. Par exemple, deux dates identiques dans deux pays différents (comme entre 1582 en France et 1918 en Russie) peuvent en réalité correspondre à des moments différents. Ceci soulève des défis de datation lorsqu’il s’agit d’événements internationaux.

Pour illustrer, la naissance d’Isaac Newton peut être datée soit en 1642 (25 décembre) en « ancien style » (OS), soit en 1643 (4 janvier) en « nouveau style » (NS), en fonction de l’utilisation du calendrier julien en Angleterre (jusqu’au 2 septembre 1752, OS, suivi du 14, NS), ou du calendrier grégorien. Par conséquent, Shakespeare et Cervantès sont décédés à la même date (23 avril 1616), mais pas le même jour, car l’Angleterre, anglicane, n’a pas immédiatement adopté le calendrier grégorien. En histoire, le calendrier julien est utilisé pour la période antérieure à 1582. Les jours juliens sont employés pour établir des correspondances de dates entre le calendrier grégorien et les calendriers julien, musulman et juif.

Quels furent les débats sur le calendrier grégorien ?

Les débats concernant le calendrier grégorien ont été un sujet d’importance au fil du temps, suscitant des discussions et des opinions variées. Voici quelques points clés sur les débats entourant le calendrier grégorien :

  • Résistance initiale : Lors de son introduction en 1582, le calendrier grégorien a fait face à une certaine résistance, en particulier dans les régions non catholiques. Certains ont critiqué la réforme comme étant une ingérence religieuse, étant donné son origine catholique et son lien avec le Vatican.
  • Adoption progressive : La transition vers le calendrier grégorien s’est faite de manière échelonnée dans différents pays et régions. Les raisons de l’adoption ont varié, allant des considérations religieuses à la simplification des relations internationales et du commerce.
  • Effets sur les traditions : L’ajustement des dates a eu un impact sur les traditions religieuses et culturelles. Les fêtes religieuses et les célébrations ont été affectées par le changement de calendrier, ce qui a suscité des discussions sur la préservation des coutumes et la continuité historique.
  • Alignement avec les saisons : Un objectif majeur du calendrier grégorien était de réaligner les dates avec les saisons, en particulier pour des événements astronomiques tels que les équinoxes. Cela a été un point de débat, car certains ont contesté la nécessité de modifier le calendrier en fonction des observations astronomiques.
  • Calendriers alternatifs : Certains pays et cultures ont continué à utiliser leurs propres calendriers traditionnels pour des raisons religieuses ou culturelles. Cela a soulevé des discussions sur l’harmonisation des calendriers et la manière dont les dates devraient être calculées pour les événements internationaux.
  • Réforme continue : Même après son adoption, des ajustements et des réformes mineures ont été suggérés pour le calendrier grégorien. Certains ont proposé des modifications pour résoudre les incohérences astronomiques sur de longues périodes, bien que ces propositions n’aient pas été largement adoptées.
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En somme, les débats sur le calendrier grégorien ont porté sur des aspects tels que la religion, la science, la culture et l’harmonisation internationale. Le calendrier grégorien continue d’être le calendrier civil standard dans la plupart des pays, mais les discussions sur son application et ses implications se poursuivent parfois, reflétant l’évolution des normes et des besoins mondiaux.

Quelle est la structure interne du calendrier grégorien ?

La structure interne du calendrier grégorien repose sur une série de composants organisés de manière spécifique :

  • Année : Le calendrier grégorien est basé sur l’année solaire, la durée du temps qu’il faut à la Terre pour orbiter autour du Soleil. Une année comporte 365 jours, ce qui correspond à peu près à la durée d’une orbite complète.
  • Mois : Le calendrier grégorien est divisé en douze mois, chacun ayant une durée inégale en termes de jours. Les mois sont des unités de mesure de temps plus courtes que l’année, permettant de suivre les cycles lunaires et saisonniers.
  • Jours de la semaine : La semaine comprend sept jours, avec des noms traditionnels attribués à chaque jour (lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche). Les jours de la semaine fournissent un moyen régulier de structurer le temps.
  • Jours par mois : Les mois du calendrier grégorien ont des longueurs variables : janvier (31 jours), février (28 ou 29 jours), mars (31 jours), avril (30 jours), mai (31 jours), juin (30 jours), juillet (31 jours), août (31 jours), septembre (30 jours), octobre (31 jours), novembre (30 jours) et décembre (31 jours).
  • Année bissextile : Pour compenser le décalage entre l’année solaire et le calendrier, une année bissextile est ajoutée tous les quatre ans. Cette année compte un jour supplémentaire, le 29 février, ce qui porte le total des jours dans cette année à 366.
  • Décalage grégorien : En 1582, un ajustement majeur a été apporté au calendrier pour réaligner les dates avec les saisons. Dix jours ont été supprimés du calendrier pour rattraper le décalage accumulé entre le calendrier julien précédent et les saisons astronomiques.
  • Années séculaires et années bissextiles : Les années séculaires (finissant par 00) ne sont pas toujours bissextiles, sauf si elles sont également divisibles par 400. Par exemple, l’année 1900 n’était pas bissextile, mais l’année 2000 l’était.

En définitive, la structure interne du calendrier grégorien est conçue pour maintenir une corrélation étroite avec les cycles astronomiques tout en étant pratique pour les activités humaines quotidiennes et les calculs temporels.

Quelle est la différence entre le calendrier lunaire et le calendrier grégorien ?

Le calendrier lunaire et le calendrier grégorien diffèrent considérablement dans leur manière d’appréhender le temps et de structurer les mois et les années. Le calendrier lunaire repose sur les cycles de la Lune, avec chaque mois débutant lors d’une nouvelle lunaison, comprenant généralement de 29 à 30 jours. Les mois lunaires sont calés sur les phases de la Lune, passant de la nouvelle lune à la pleine lune et vice-versa. En contraste, le calendrier grégorien est solaire, basé sur les rotations terrestres autour du Soleil. Une année grégorienne est composée de 365 jours, avec des années bissextiles ajoutant un jour pour corriger le décalage entre l’année solaire et le calendrier.

La durée totale de l’année lunaire dans le calendrier lunaire est d’environ 354 à 355 jours, ce qui diffère notablement de l’année grégorienne. Cette dernière est conçue pour être plus en phase avec les saisons, suivant les cycles solaires. Cette synchronisation avec les saisons est davantage complexe dans le calendrier lunaire en raison de sa durée plus courte. Les dates des mois lunaires varient d’une année à l’autre par rapport aux saisons. Le calendrier grégorien, en revanche, vise à maintenir une corrélation plus précise entre les dates et les événements saisonniers.

Les utilisations diffèrent également. Le calendrier lunaire est souvent employé à des fins religieuses et culturelles, particulièrement pour déterminer les dates des fêtes religieuses et des célébrations spéciales. D’un autre côté, le calendrier grégorien est largement adopté à des fins civiles dans la majorité des pays du monde, servant pour la vie quotidienne, les affaires, et les relations internationales. Tandis que le calendrier lunaire peut manifester des imprévus en raison de ses variations, le calendrier grégorien offre une stabilité et une prédictibilité plus élevées grâce à ses cycles solaires réguliers.

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